Diplômé de l’Université Harvard en 1958, il obtient sa thèse en physiologie trois ans plus tard à l’Université de Cambridge. C’est à « UCLA Medical School » qu’il devient professeur dans sa spécialité. Jared Diamond débute ensuite une seconde carrière en étudiant l’évolution des oiseaux de Nouvelle-Guinée. Ornithologue pendant plusieurs années, il entame à la cinquantaine une troisième carrière en histoire de l’environnement et devient professeur de géographie à UCLA jusqu’en 2019. Il enseignera également à la « Libera Università Internazionale degli Studi Sociali » à Rome.
Auteur de nombreuses publications, il est connu pour ses ouvrages de vulgarisation scientifique et a reçu plusieurs prix honorifiques pour son travail, dont le prix Pulitzer de l’essai, le prix japonais « International Cosmos Prize », la « National Medal of Science » ou encore le prix Wolf en agriculture.
Son premier livre au succès populaire, « Le troisième chimpanzé : Essai sur l’évolution et l’avenir de l’animal humain » (1991) décrit comment les humains ont évolué pour être si différents des autres animaux. Le livre examine également les origines du langage, des arts, de l’agriculture, du tabagisme et de la consommation des drogues.
“De l’inégalité parmi les sociétés » (prix Pulitzer 1998) explique que ce sont avant tout les facteurs géographiques et biogéographiques qui déterminent la vitesse de développement et expliquent seuls le fait que les sociétés actuellement dominantes sont issues de l’ouest de l’Eurasie.
Dans « Le monde jusqu’à hier » (2012), Jared Diamond s’interroge sur ce que le monde occidental peut apprendre des sociétés traditionnelles. Sont abordés les problèmes du partage des espaces, la résolution des litiges, l’éducation des enfants, le traitement réservé aux personnes âgée, la gestion des dangers, entre autres. Enfin l’ouvrage « Bouleversement : Les nations face aux crises et au changement » (2019) cherche à savoir si les nations peuvent tirer des leçons d’une crise de la même manière que les personnes le font. La complexité des facteurs de nos sociétés permet de croire selon lui qu’il n’y a rien d’inéluctable dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l’environnement.